Deux membres de Résistons Ensemble interpellés pour "diffamation envers la police"

Rédigé par inconnu 1 commentaire
Classé dans : Luttes & solidarité Mots clés : répression

Ce lundi 15 avril après-midi, Ivan et Janos, membres du Réseau Résistons ensemble contre les violences policières et sécuritaires, diffusaient le petit bulletin mensuel du Réseau, qui existe depuis 2002 et est à son 118ème numéro, dans la Cité du Luth à Gennevilliers (92). Ils ont été arrêtés par 8 policiers sortis de trois voitures de la BAC et d'une voiture de police sérigraphiée, garées en travers de la chaussée, bloquant le trafic. Puis ils ont été amenés sous la contrainte au commissariat de Gennevilliers dans des véhicules séparés. Une fois au commissariat, ils ont été placés en cellule de garde-à-vue, leurs empreintes ont été relevées et ils ont été pris en photo. Lors de leurs auditions respectives, on leur a signifié l'accusation d'avoir détenu des affiches et tracts dont le contenu serait considéré par la police comme diffamatoire. On leur a également signifié qu'ils pourraient être convoqués pour la poursuite de cette affaire. Ils ont pu sortir du commissariat après ce qui curieusement leur a été présenté comme des auditions libres, plus de deux heures après leur arrestation. A leur sortie, les policiers ont refusé de restituer le matériel saisi ainsi que de leur délivrer un reçu.

Contact : ijsolidarite@free.fr

1 commentaire

#1  - Rémi A. a dit :

16 décembre 2013
Communiqué

Une nouvelle attaque policière contre la liberté d'opinion et de presse à Gennevilliers après l'arrestation du 17 avril dernier.

Ce lundi 16 décembre après-midi, Natacha, membre du syndicat Sud Éducation 92 et Ivan et Janos, membres du Réseau Résistons ensemble contre les violences policières et sécuritaires, diffusaient le petit bulletin mensuel du Réseau qui existe depuis 2002, et est à son 125ème numéro, intitulé "Crimes policiers, crimes racistes, 30 ans après rien n'a changé". Ils le distribuaient devant la Cité du Luth à Gennevilliers (92) à la sortie du métro Les Courtilles sur le trottoir, sur le domaine public. Ils ont été arrêtés par 4 policiers de la BAC, puis ont été amenés sous la contrainte au commissariat de Gennevilliers et placés en cellule avec l'interdiction de téléphoner. Les empreintes et photos de Natacha ont été relevées alors que celles de Ivan et Janos l'avaient déjà été lors de leur arrestation dans la cité du Luth pour le même motif, le 17 avril (à ce jour toujours sans suites). Pendant leur audition respective on leur a signifié l'accusation d'avoir diffusé le bulletin dont le contenu serait considéré par la police comme diffamatoire. On leur a également signifié qu'ils pourraient être convoqués pour la poursuite de cette affaire. Certains policiers n'ont pas hésité à affirmer que leur action était en représailles des critiques formulées dans le bulletin. À leur sortie, en dépit de leurs protestations énergiques, les policiers ont refusé de restituer le matériel saisi ainsi que de leur délivrer un reçu. Une fois de plus la police foule aux pieds la liberté d'opinion, et affiche une volonté d'intimidation. De notre point de vue, même sans partager l'orientation du bulletin, il s'agit de réagir à ces atteintes à nos libertés.

Contact : sudeducation92@gmail.com ; contact@resistons.lautre.net

http://resistons.lautre.net/spip.php?article533

Répondre

Écrire un commentaire

Quelle est le quatrième caractère du mot nvpkx1 ?

Fil RSS des commentaires de cet article