C’est au lycée que je rencontrai Catherine Ribeiro. J’écoutais les Who, Deep Purple, Ten Years After… C’est un camarade qui me prêta un disque : Le Rat débile et l’Homme des champs d’un groupe dont je n’avais jamais entendu parler, Catherine Ribeiro + Alpes. En amour comme en musique il y a des coups de foudre. Ce fut instantané. Tout me parlait, me touchait, cette voix puissante et envoûtante, ces textes tendres et rageurs, la musique de Alpes, et puis ce visage…
Le 15 octobre s’est déroulé au LAP une journée sur l’autogestion, organisée par le groupe Commune de Paris de la Fédération anarchiste. Le lieu n’ayant pas été choisi au hasard, retour donc sur cet établissement ayant fêté, l’été passé, ses 40 ans.
Remarques sur le film DSK, Hollande, etc. en particulier et sur la gauche prétendue radicale en général
Depuis une vingtaine d’années, la critique des médias occupe une place importante au sein de la gauche prétendue radicale1. Un nouvel opus du genre, DSK, Hollande, etc. de Pierre Carles, Aurore Van Opstal et Julien Brygo, ayant pour thème le traitement médiatique de la campagne présidentielle de 2012 en France, est visible depuis peu2. Le point de vue de la critique des médias, et ce film n’y échappe pas, n’est bien sûr pas neutre, il est étroitement lié à ce que l’on appellera ici la gauche étatiste, et partage ses présupposés critiques dans des domaines dépassant largement la seule critique des médias. C’est tout naturellement que ces présupposés se retrouvent dans le film susmentionné ; en prenant celui-ci pour point de départ, je voudrais souligner certaines limites du discours prétendu critique de la gauche étatiste.
Cette société a besoin d'un Lumpenproletariat, quelle que soit sa couleur. Et quelle que soit sa couleur, une population volontairement maintenue dans l'ignorance et la misère génère toujours des délinquants.
Antisémitisme ou l'in-humanisme : exterminer l'humain dans le juif, texte paru dans le n° 1276, 11-17 avril 2002, du Monde libertaire.
L'article de Roger Dadoun, que j'ai lu dans un premier temps avec un vif intérêt, m'a ensuite plongée dans une profonde perplexité. Sur la critique de l'antisémitisme, rien à dire, je souscris à fond. L'Holocauste, c'est l'horreur ultime : évident, mille fois répété, mais on ne le dira jamais assez. Là où j'ai plus de mal à suivre, c'est d'abord sur ces définitions d'un racisme qui serait humain, par opposition à un autre (l'antisémitisme) qui serait in-humain, contre-humain, anti-humain.