Ne leur laissons pas la ville !
- Destructions d'immeubles et de commerces
- Expulsions de squats et de locations
- Non-renouvellement des contrats de location
- Pressions de certains propriétaires, de la mairie et des promoteurs immobiliers
- Augmentation des loyers et du coût de la vie
Pour lutter contre ces transformations
Le collectif Prenons la ville
propose des moments de rencontres, d'échanges et d'organisation les premier et troisième lundis de chaque mois.
Au Rémouleur, 106 rue Victor Hugo à Bagnolet.
16h30 - 19h30 pour les rencontres et échanges d'informations
À partir de 19h30 pour la réunion de bilan et d'organisation de la lutte
Des projets de requalification du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours (notamment le PNRQAD, Plan National de Requalification des Quartiers Anciens Dégradés). Ils prévoient la destruction de dizaines d'immeubles, l'éviction de commerces et la construction de milliers de mètres carrés de bureaux et d'habitations, dont la plupart seront inaccessibles aux habitants actuels. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. C'est déjà le cas des expulsés des squats des rues Sorins, Robespierre et Victor-Hugo. Bientôt il en sera de même pour certains dont les immeubles seront réhabilités et pour tous ceux dont les logements seront détruits. Pour l'ensemble des habitants, ce plan accélère la hausse du coût de la vie et des loyers, contraignant une part d'entre nous à s'exiler toujours plus loin. Alors que le projet vient d'être adopté, la plupart des habitants ne savent rien de ces plans. Encore une fois, on veut transformer la ville à notre insu et à nos dépens.
Le collectif Prenons la ville
propose des moments de rencontre, d'échanges et d'organisation les premier et troisième lundis de chaque mois au Rémouleur.
L'après-midi, de 16h30 à 19h30 : c'est l'occasion de venir partager des informations sur le projet de restructuration qui nous est imposé, de regarder les plans à la loupe, de connaître le devenir de son logement et du quartier. De venir discuter des problèmes rencontrés avec son propriétaire, son marchand de sommeil, la mairie ou les promoteurs immobiliers. De venir échanger des informations sur ses droits : contester une expulsion à venir, demander un relogement, etc. De trouver des réponses collectives.
Le soir, à partir de 19h30 : une réunion permettra de faire ensemble le point sur l'avancée du projet et des problèmes qu'il entraîne. Elle permettra aussi de s'organiser pour lutter collectivement contre une situation qui nous échappe souvent quand on est isolé. Lutter contre son expulsion ou celle du voisin, obtenir une rénovation ou un relogement là où on veut, en faisant pression par exemple sur la mairie ou le propriétaire, organiser des réquisitions d'immeubles vides ou destinés à la destruction. Plus globalement, lutter contre la gentrification de notre quartier, c'est-à-dire contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Nous n'avons pas de solution imparable ou des kits tout prêts anti-expulsion. Mais ces moments peuvent nous permettre de trouver des pistes pour répondre aux problèmes rencontrés, de collecter des informations sur les projets, et de s'organiser avec tous ceux qui s'opposent à ces changements pour inventer des solutions et des luttes collectives.