Misère radicale de la gauche

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Remarques sur le film DSK, Hollande, etc. en particulier et sur la gauche prétendue radicale en général

Depuis une vingtaine d’années, la critique des médias occupe une place importante au sein de la gauche prétendue radicale1. Un nouvel opus du genre, DSK, Hollande, etc. de Pierre Carles, Aurore Van Opstal et Julien Brygo, ayant pour thème le traitement médiatique de la campagne présidentielle de 2012 en France, est visible depuis peu2. Le point de vue de la critique des médias, et ce film n’y échappe pas, n’est bien sûr pas neutre, il est étroitement lié à ce que l’on appellera ici la gauche étatiste, et partage ses présupposés critiques dans des domaines dépassant largement la seule critique des médias. C’est tout naturellement que ces présupposés se retrouvent dans le film susmentionné ; en prenant celui-ci pour point de départ, je voudrais souligner certaines limites du discours prétendu critique de la gauche étatiste.

Ce qui frappe de prime abord dans ce film, étant donné son sujet, c’est l’absence totale de critique des élections et de l’État en tant que tel. Le point de vue « critique » adopté par le film est celui de l’électeur. Il s’indigne simplement du fait que le processus électoral serait « faussé », qu’il serait joué d’avance étant donné la propagande médiatique en faveur de Dominique Strauss-Kahn puis plus tard de François Hollande et le mépris pour les « petits candidats ». Il est assez désolant de voir ces électeurs–critiques des médias s’inquiéter de la « crise de la démocratie », du manque de choix entre les différents pitres aspirant au poste de gestionnaire de notre soumission.

L’absence de critique de l’État ne signifie pas qu’il y a neutralité envers l’État ; bien plus que cela, c’est un film profondément étatiste et républicain, il entérine l’existence de l’État, et la théorie acritique radicale qu’il porte est la suivante : l’État est bon, et s’il n’est pas bon, c’est qu’il n’est pas tel qu’il devrait être, c'est-à-dire « véritablement démocratique ». Autrement dit, le présupposé du film est que la démocratie n’est pas suffisamment pluraliste, qu’il suffirait de l’aménager pour que tout marche mieux.

Cette confiance dans l’État ne vient pas de nulle part, mais de la conviction que les humains font leur propre histoire de façon consciente, que l’on serait dans une société autodéterminée, mais que ce pouvoir d’autodétermination serait actuellement concentré entre les mains de quelques-uns (les « puissants », « l’oligarchie », les « maîtres du monde », les « élites », etc.)3. Si la gauche étatiste n’est jamais avare en remontrances contre le « capitalisme » — et nous sommes d’accord pour qualifier ainsi cette société —, nous divergeons totalement sur le contenu théorique associé à ce terme. Le capitalisme n’est en effet jamais analysé par la gauche étatiste comme totalité aliénée ; au contraire, puisque la société serait autodéterminée, ne serait-ce que par quelques « puissants », le capitalisme ne serait qu’une affaire de « choix politiques ». Il pourrait être aboli par l’avènement du Petit Père des Peuples si tant est que celui-ci soit suffisamment « fort » pour « résister » aux pressions des lobbyistes–banquiers–industriels–médiacrates. Le contenu des politiques « anticapitalistes » mises en place serait essentiellement fordiste–keynésien, mettant l’accent sur une économie « saine » coupée du « monde de la finance ». L’idée est qu’il y aurait assez d’argent, qu’il faudrait simplement le distribuer autrement ; de même, il y aurait du travail pour tous, il faudrait simplement le partager plus équitablement.

Nous soutenons que ces fadaises ne permettent en rien une sortie du capitalisme. Il n’est pas possible d’analyser le capital en prenant pour abstraction principale l’individu ou des groupes sociaux. Ces abstractions ne peuvent conduire qu’à chercher des coupables. Nous soutenons au contraire que le capital n’est analysable qu’à partir de la forme des rapports sociaux qu’entretiennent les individus. Les catégories de base du capital, historiquement et socialement constituées, sont le travail, la valeur, la marchandise, l’argent et l’État. Le travail est un rapport social automédiatisant ; il est la forme générale de l’activité humaine dans le capitalisme, consistant à produire des marchandises, et ayant une double nature : il est à la fois concret (production de meubles, vêtements, etc.) et abstrait, en tant que simple dépense d’énergie humaine indifférenciée, dépense de « muscles, nerfs et cerveaux » (Marx). La valeur est la forme de la richesse dans le capitalisme, dont le contenu est le travail abstrait, dont la grandeur est mesurée en temps socialement nécessaire et dont la forme est l’échangeabilité. La valeur est la médiation par laquelle le travail abstrait se « coagule » dans la marchandise, son résultat. La marchandise est le résultat de l’activité de travail, elle a également une double nature : la valeur qui donc implique l’échangeabilité et l’égalité qualitative entre les choses, l’abstraction de leur contenu, ainsi que l’égalité formelle entre les individus, simples porteurs de marchandises, et la valeur d’usage, face concrète des marchandises. L’argent est l’équivalent général des marchandises, et l’État est le gestionnaire des conditions de la valorisation du capital (celui-ci étant la valeur en procès), « capitaliste collectif en idée » (Engels)4.

En société capitaliste, c’est l’ensemble de la société qui est soumise à ses propres lois abstraites et impersonnelles. Le capital, tout comme ses catégories de base, possède un caractère fétiche, c'est-à-dire que nous le produisons et reproduisons en permanence et qu’en retour il nous domine. Nous sommes soumis, ne serait-ce que pour notre survie immédiate, à nos propres formes sociales, à la nécessité de sans cesse courir derrière elles, courir après le travail, la marchandise, l’État, le temps et l’argent.

Dans notre définition, l’État n’est pas un « pôle opposé » au capital sur lequel on pourrait s’appuyer. En société marchande, les individus sont propriétaires et producteurs de marchandises, et l’État est l’instance organisant le cadre dans lequel la guerre marchande de tous contre tous peut se mouvoir. Il ne peut être distingué de la société marchande, il en est le corollaire. Son rôle premier est nécessairement de favoriser les conditions de valorisation du capital, c'est-à-dire la production de survaleur, pour la simple raison qu’il ne peut fonctionner sans argent.

Pour illustrer cette idée de l’État comme gestionnaire du capital, on peut imaginer un capitalisme sans État. Le but de chaque capitaliste particulier étant de faire un maximum de profit, afin d’assurer au mieux sa survie économique, plus personne n’investirait dans ce que Marx appelle les faux-frais, les secteurs non productifs de valeur, ni donc de survaleur, comme les transports (nécessaires à accélérer la circulation des marchandises, donc les cycles de rotation du capital), les écoles (lieux de formation de la force de travail), les hôpitaux (lieux d’entretien de la force de travail). En situation de crise, on voit que l’État ne peut plus prendre en charge bon nombre de ces faux-frais, il est donc réduit à les abandonner ou à les privatiser (ce qui ne signifie pas que ces secteurs soient devenus productifs, au contraire les entreprises héritant de ces secteurs ne font que prendre une part sur la masse globale de la valeur sans en créer).

Si la fonction de l’État est « politique », alors la politique n’a rien à voir avec la détermination consciente par les individus de leurs façons d’entrer en relation les uns avec les autres. Le Front de Gauche avait pour slogan sur des affiches électorales : « En 2012, et si on faisait enfin de la politique ? ». Le terme de politique désigne ici simplement la façon qu’a l’État de gérer la marche de la société capitaliste. La lutte pour l’émancipation est donc au contraire une lutte antipolitique.

L’État est l’autre face du capital ; c’est parce que nous entretenons entre nous certaines formes de rapports sociaux que la société marchande existe et que l’État existe, et ce n’est qu’en pratiquant d’autres rapports sociaux que l’État et la société marchande peuvent être supprimés. L’État ne peut abolir le capital, il ne peut abolir le travail, la valeur, la marchandise et l’argent ; il peut au mieux avoir une certaine autonomie dans ce cadre, mais même cette autonomie relative fond aujourd’hui comme neige au soleil car dans un capitalisme en crise, l’État n’est que le gestionnaire de celle-ci, et ses bavardages ne peuvent concerner que le degré d’accélération de la terreur permettant de perpétuer l’existence du fétiche.

Contrairement à la gauche étatiste et ses incessants commérages sur le « pouvoir » des « puissants », nous soutenons que les individus et groupes qu’elle attaque généralement ont de moins en moins de pouvoir. La notion de pouvoir implique la possibilité de faire des choix, or comme le disait Margaret Thatcher — puisque les étatistes adorent la citer —, « il n’y a pas d’alternative ». Il faut comprendre par là qu’il n’y a pas d’alternative dans le cadre du capital, et que celui-ci ne peut plus assurer la simple survie d’individus de plus en plus nombreux.

Si nous divergeons de la gauche étatiste sur la théorie du capital, nous divergeons également sur l’analyse de la crise et de ses causes. La crise n’est pas due à de « mauvaises politiques économiques » mises en place par quelques « traîtres sans moralité ».

Le capital n’est pas qu’une totalité fétichisée, c’est une totalité dynamique et contradictoire. En effet, si le travail vivant abstrait est la seule source de la valeur, lorsqu’un capitaliste place ses marchandises sur le marché afin de réaliser leur valeur, de les transformer en argent, il aura paradoxalement intérêt à ce que chaque marchandise contienne le moins de valeur possible, le moins de travail possible, pour les vendre à un prix plus attractif et battre la concurrence. Or la principale façon de faire baisser la valeur des marchandises est d’augmenter le niveau de productivité, de remplacer le travail vivant par des machines, d’expulser du travail vivant en-dehors du procès de production.

C’est bien là la principale contradiction du capital. En même temps qu’il doit expulser du travail en dehors de son procès, il n’est constitué que par le travail. Et c’est cette même contradiction qui donne au capital son caractère dynamique puisqu’il se voit en permanence contraint de faire appel aux contre-tendances à sa dévalorisation comme l’ouverture de nouveaux secteurs de production, par exemple la production de télévisions, téléphones, voitures, ordinateurs, etc. (d’où aussi l’importance que les capitalistes accordent à « l’innovation », la « créativité »), l’intégration à la sphère marchande de secteurs auparavant non marchands, la colonisation extérieure pour vendre et exploiter (que ce soit les forces de travail ou les ressources) partout dans le monde, l’augmentation de la masse de marchandises produites, ou encore l’accélération de leur renouvellement (avec par exemple les phénomènes de modes).

Le capitalisme est un système nécessairement en crise, et la crise dans laquelle nous sommes depuis la fin des années 60 ne fait que signaler l’épuisement de ses contre-tendances. C’est parce que les secteurs de valorisation « réelle » ont tendance à être toujours moins viables que le capital s’est massivement investi dans les circuits spéculatifs et que le recours au crédit s’est considérablement développé. Le crédit et la spéculation sont ce que Marx appelait du capital fictif. Ce capital n’est basé que sur la confiance, l’espoir d’un gain futur, évidemment toujours repoussé à mesure que les contradictions du capital se développent. La crise, qui se présente comme une crise financière, crise du capital fictif, nous signale plutôt que ce sont les fondements de notre société, le travail, la valeur, qui s’inessentialisent.

Analyser le capital fictif, béquille ayant permis de repousser la crise et ses conséquences, comme la cause de la crise, ne fait que montrer que la gauche étatiste à les idées sens dessus dessous. En assimilant même le capitalisme à la seule période « néolibérale », la gauche ne fait que proposer un retour en arrière à la période dite fordiste–keynésienne. De la même façon, la crise serait due à un « grand bond en arrière », un retour au libéralisme ; or contrairement à ce que voudrait les Serge Halimi et consorts, le capital ne peut qu’aller de l’avant.

Mais non ! La gauche est incapable de scander autre chose que ceci : la finance, voilà notre ennemie ! Elle oppose ce qui ne peut être opposé, le capital et le capital fictif. Elle s’accroche coûte que coûte au capital, à la valeur naturalisée comme forme de richesse, au travail naturalisé comme forme de l’activité humaine, à l’État naturalisé comme instance chargée de la gestion de la vie sociale.

Dans cette optique, avec pour seule perspective la « lutte contre la finance », pour le « retour de l’emploi », pour le « retour à l’État », perspectives relevant de la fausse conscience et n’ayant aucune chance d’aboutir, on peut s’attendre à ce que de plus en plus, par « mal nécessaire », par « nécessité historique », la gauche tende la main ou s’allie à des individus porteurs d’idées crapuleuses.

Et de fait, pour en revenir au film dont il était question, on peut voir François Ruffin, en bon patriote et pourfendeur du capital fictif, tendre la main à des individus comme Nicolas Dupont–Aignant (droite souverainiste) sous prétexte d’idées « intéressantes » comme la sortie de l’euro, ou Jacques Cheminade (qui est à la tête de la secte misogyne, antisémite et scientiste Solidarité et Progrès) sous prétexte d’idées « intéressantes » sur la finance. Cela n’a plus rien à voir avec le propos du film, lui-même pourtant déjà nul (propos qui est donc de défendre, sous couvert de démocratie, les petits pitres face aux grands). Il n’y a pourtant pas de quoi être surpris étant donné les présupposés de la gauche. Dans le même ordre d’idées, il n’y a pas de quoi être surpris de voir que la coréalisatrice du film, Aurore Van Opstal, a été une collaboratrice de Michel Collon pour son livre Israël, parlons-en5. Ces exemples ne sont pas isolés, en réalité ils se comptent sur les pattes d’un mille-pattes. Contrairement à ce que prétendait le titre du dernier film de Pierre Carles, Fin de concession, on peut craindre que les concessions ne fassent que commencer.

C’est à partir de cette fausse critique que la critique des médias est amenée à occuper la place qui est actuellement la sienne au sein de la gauche étatiste. Puisque selon elle la société, dans le cadre du capital, est — ou du moins pourrait être — autodéterminée, puisque la situation de crise dans laquelle nous nous trouvons est forcément due à des individus ou des groupes sociaux particuliers, il faut nécessairement qu’il y ait eu une opération de « manipulation » à grande échelle. Celle-ci est principalement prise en charge par les médias, à coups de unes partisanes, de propagande pour le marché « libre et autorégulé », de divertissements abrutissants, etc. S’il n’y a rien à défendre dans les médias de masse modernes, s’il n’y a rien de positif à attendre de la part des « médiacrates » généralement incriminés, ces critiques sont très insuffisantes si elles ne sont pas liées à une critique conséquente du capital et de ses catégories de base. En réalité, cette critique des médias n’est même pas capable de critiquer le fait que l’information soit une marchandise ; elle critique simplement le fait que l’information soit de plus en plus une marchandise, et privilégiera donc des modèles réduits de presse marchande, appelés « alternatifs », et réifiés comme modèle indépassable. Elle est incapable également de critiquer les médias modernes du point de vue d’une critique de la technologie. On nous parle sans cesse de nationaliser les grands médias privés, mais jamais par exemple d’abolir la télévision6. L’absence de critique du capital en tant que rapport social historiquement et socialement constitué, l’importance accordée à quelques « médiacrates », à leurs « connivences » avec les « puissants », pousse même cette critique à ressembler de plus en plus à une théorie de la conspiration. Il suffit de voir par exemple l’insistance avec laquelle le film Les nouveaux chiens de garde nous bassine sur le dîner mondain du Siècle, censé illustrer l’existence de « l’oligarchie ».

Si les « oligarques médiatiques », les « puissants », etc., sont des ennemis de l’émancipation, reste à savoir en quoi ils le sont. Ce ne sont pas les « dominants » qui ont mis en place le capital, le capital les dépasse également, ils n’en sont que les « sous-officiers » (Marx). S’ils sont des ennemis de l’émancipation, c’est parce qu’ils aiment le rapport social capitaliste, et qu’ils le défendront coûte que coûte ; or au vu de ce que cette gauche de la gauche de la gauche altercapitaliste, social-patriote et étatiste est capable de produire en matière de « critique sociale », il y a fort à parier qu’elle aussi fera tout pour continuer à s’alter-mouvoir dans le capitalisme.

Pour s’émanciper du rapport social capitaliste, il faudrait peut-être commencer par savoir de quoi l’on parle. Que la gauche ne prenne pas ce chemin est le moins que l’on puisse dire.

Nicolas (article publié en mai 2012 sur le site Critique radicale de la valeur)


  • 1. On peut citer les principaux représentants de ce courant : Pierre Bourdieu avec son livre Sur la télévision, l’association Acrimed, active sur internet depuis 1996, les films de Pierre Carles Pas vus pas pris, Enfin pris et Fin de concession, le journal PLPL / Plan B, le film et le livre Les nouveaux chiens de garde, sans oublier les livres de Noam Chomsky qui bénéficient d’une influence internationale (on peut citer le célèbre La Fabrication du consentement coécrit avec Edward Herman). Les thèmes principaux de cette critique sont la concentration économique des médias, les « connivences » des journalistes avec les « pouvoirs économiques et politiques », l’uniformisation des discours et le ralliement au « néolibéralisme ».
  • 2. Le film est visible sur pierrecarles.org (à noter que ce texte a été rédigé à partir de la première version du 19 avril 2012).
  • 3. Certains théoriciens de la gauche ont au contraire insisté sur des formes abstraites de domination sociale. Ceux-là ont pourtant tous cru dans le pouvoir de l’État à changer la société. Il suffit pour s’en convaincre de lire les fadaises d’un Pierre Bourdieu dans Contre–feux 1 et 2 (pour une critique de ces textes, se reporter à Anselm Jappe, Les Aventures de la marchandise, Éditions Denoël, 2003). Les formes sociales de domination qu’ils ont théorisées ne sont de toute évidence pas suffisantes pour comprendre le monde d’aujourd’hui, puisqu’on arrive toujours à l’idée que des formes abstraites de domination (habitus, etc.) entravent la possibilité de la société d’être libre, mais qu’elle pourrait toutefois l’être dans le cadre du capitalisme tel que nous le définissons, c’est-à-dire une société basée sur le travail, la valeur, la marchandise, l’argent et l’État.
  • 4. Pour des développements plus complets, voir notamment Moishe Postone, Temps, Travail et domination sociale. Une réinterprétation de la théorie critique de Marx, Mille et une nuits, 2009, Anselm Jappe, Les Aventures de la marchandise, Éditions Denoël, 2003, Jean-Marie Vincent, Critique du travail, PUF, 1987.
  • 5. Michel Collon est un « antisioniste » et « anti-impérialiste » n’hésitant pas à se montrer lors de conférences ou manifestations avec des négationnistes, ni à soutenir des bouchers comme récemment Kadhafi ou El-Assad pour lutter contre « l’impérialisme occidental ».
  • 6. Sur le rapport de la gauche étatiste aux nuisances générées par la modernité capitaliste, voir par exemple cette polémique entre les anti-industriels de Pièces et Main d’œuvre et l’émission de radio Là bas si j’y suis.

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