Manifestation des sans-papiers de Vitry
Manifestation samedi 9 avril
Rassemblement à 10h00 devant le centre des Impôts
Organisé par le Collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry.
(Tel : 06 29 82 52 96)
Centre des impôts
81 rue Camille Groult
Vitry-sur-Seine (94)
RER C Vitry-sur-Seine ou Ardoines
Bus 182 Danielle Casanova
ou bus 183 Camille Groult
Appel à soutien
Les Roms installés sur un terrain de l'AP-HP à Ivry après l'incendie de leur campement sont menacés d'expulsion à tout moment et passeront au TGI de Créteil lundi 04 avril 2011 à 13h30. Ils ont besoin de monde pour les soutenir.
Tribunal de Grande Instance de Créteil
Rue Pasteur Valléry Radot
Tel : 01.49.81.16.00
Moyens d'accès : Métro : ligne Balard-Créteil, station Créteil Université
A bas Loppsi ! A bas l'Etat !
Sans-papiers à la Cité de l'immigration
Après 12 mois de grève, des milliers de sans-papiers d'ile de france n'ont
obtenu qu'un addendum au guide des bonnes pratiques
destiné aux préfets
(une victoire, selon la CGT) et quelques promesses non tenues. Il y a deux
mois, ils se sont installés à la Cité de l'immigration (à Porte dorée, Paris 12)
pour réclamer des préfectures le récépissé de dépôt de demande de
régularisation promis qui leur donne autorisation de séjour et de travail
pour 3 mois. Mais il y a trois semaines, la direction a décidé de fermer
le musée jusqu'à ce qu'ils libèrent la salle qu'ils occupaient, juste en
face de l'entrée (louée par le musée pour l'organisation d'événements tels
qu'un championnat de baby foot). Un accord a été passé entre le musée et
le syndicat : les sans-papiers ne passent plus la nuit dans le musée, ils
peuvent venir de 9h à 19h, deux pièces sont mises à leur disposition pour
faire leurs dossiers, dans les vestiaires (derrière les chiottes). Coincés
entre le chantage des préfectures (on n'examine pas vos dossiers si vous
ne cessez pas votre occupation) et celui des syndicats (l'accord passé
avec le gouvernement en fait des intermédiaires obligatoires pour déposer
leurs dossiers), ils n'ont plus que l'espoir chacun d'être à son tour
convoqué en préfecture pour la délivrance de ce récépissé. Ceux qui le
décrochent vont chercher du travail, et quittent donc le mouvement, en
espérant que leur autorisation sera renouvelée après les trois mois ; les
autres patientent, sans argent, souvent sans logement, et dans l'oubli
médiatique.