Vendredi 20 juin à partir de 19h30 à la librairie Publico, projection / débat avec l’émission de Radio libertaire L’Entonnoir.
Le film : une émission d’Apostrophes (de Bernard Pivot), « Qui est fou ? », 1976, 1h09, avec Nicole Martin, ex-psychiatrisée (Rescapée d’un mythe), Gérard Hof, passé en conseil de discipline et radié (Je ne serai plus psychiatre), Roland Jaccard, journaliste, psychothérapeute (L’exil intérieur) et Henri Baruk, psychiatre, professeur (Des hommes comme nous). Ce document porte un regard sur l’antipsychiatrie en France dans les années 70, période la plus florissante pour cette lutte.
Pendant les décennies 1960 et 70, en Angleterre, en France, en Allemagne, en Italie, l’antipsychiatrie a été, à travers un discours contre la psychiatrie asilaire, une critique de la société tout entière. Vidée de son sens par les adeptes du « secteur » et de la « psychothérapie institutionnelle » dans les années 80, elle a fini par servir de support à une modernisation de la psychiatrie. Aujourd’hui, si une lutte contre la psychiatrie se crée à nouveau, de quelles expériences passées peut-elle se nourrir ?
145 rue Amelot, m° République / Oberkampf / Filles du Calvaire.
L’Entonnoir, le mercredi de 9h30 à 10h30, 89.4 MHz FM.
Avec Denis et Nathalie, de l’émission L’entonnoir (le mercredi de 9h30 à 10h30 sur Radio libertaire).
Lundi matin, 16 juin 2014, 1 h 35, 38 Mo
Depuis bientôt un an, les habitants du 67 rue de Strasbourg s’organisent contre leur expulsion imminente. Prononcée le 19 décembre par le tribunal d’instance de Saint-Denis en faveur d’une entreprise luxembourgeoise de spéculation immobilière, l’expulsion peut avoir lieu du jour au lendemain. La société Tyrson Invest a laissé ce bâtiment se dégrader pendant près de dix ans pour profiter de la hausse des prix dans le centre-ville de Saint-Denis. Aujourd’hui, ce propriétaire privé, avec le soutien de l’État, veut expulser les personnes qui habitent et font vivre cet immeuble depuis dix ans. Ces personnes vont se retrouver à la rue, sans solution. Le 115 n’est pas une solution.
Il est possible et urgent de résister collectivement à cette expulsion. Un grand mouvement de solidarité contre l’expulsion peut conduire la préfecture à retarder l’opération policière.
Il est possible et urgent d’exiger la réquisition de ce bâtiment de la part de la mairie. Il est urgent de mettre un frein à la spéculation immobilière, qui chasse les classes populaires du centre-ville de Saint-Denis.
Il est possible et urgent de créer un rapport de force large auprès de la préfecture pour obtenir la régularisation massive des habitants sans papiers.
Il est possible et urgent de soutenir les habitants dans toutes leurs revendications et d’exiger le relogement collectif.
Nous sommes solidaires du collectif du 67 rue de Strasbourg en lutte contre son expulsion, pour des relogements collectifs et la régularisation des sans-papiers.
Nous appelons à manifester le samedi 14 juin 2014.
Retrouvons-nous à 13 h 30 devant la gare RER D de Saint-Denis.
Comment sont bloquées les initiatives pouvant amener à un climat de révolte afin que les réactions à l’oppression se passent de manière pacifique, alternative, autorisée, donnant une impression de relative paix sociale.
Lundi matin, 2 juin 2014, 1 h 22, 32 Mo