La peur de l’inconnu
- Lundi Matin, 17 juin 2019, 1 h 54
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Entretien avec Véronique Fau-Vincenti pour son livre Le bagne des fous. Le premier service de sûreté psychiatrique, 1910–1960 (La manufacture de livres, 2019).
Un
quartier de sûreté, a ouvert au sein de l’asile de Villejuif le 3 mars 1910. Plus de 2500 hommes y ont été internés entre 1910 et 1960. D’aucuns de ses médecins chefs qualifiaient la section de première réalisation en France d’uneidée grandiose, soitl’alliance de la criminologie et de la médecine, révélant la porosité entre ces deux domaines. Les internés, quant à eux, l’ont rapidement surnomméeVillejuif le bagne.
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Vous avouerez que mon aspect pathologique était une raison bien vague pour m’arrêter et le délit de vagabondage un motif bien incertain pour me retenir, vérification faite de mon identité […] Il m’est impossible de pactiser avec les psychiatres, impossible de souffrir des geôliers. Si, dans l’affirmation de ma révolte, je ne vais pas jusqu’au meurtre, c’est qu’alors je me trouverais définitivement votre prisonnier […] Je n’ai rien à vous dire de mes sentiments à votre égard sinon toute mon admiration pour le malade D., qui, après avoir passé une douzaine d’années dans des maisons de fous, essaye périodiquement d’assommer ses gardiens.Ainsi s’adressait le 4 février 1950 le jeune poète surréaliste Stanislas Rodanski au médecin chef de la section Henri-Colin de l’hôpital psychiatrique de Villejuif, où avait ouvert, le 3 mars 1910,un quartier de sûretéréservé auxaliénés criminels, vicieux, difficiles, habitués des asilles
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Les médias et notre rapport à eux.
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Après-midi vidéo dimanche 26 mai à Publico : projection de 1984, adapté du roman de George Orwell, et discussion : Big Brother City, fantasme ou réalité ?
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À la suite d’un événement tragique (la mort subite de sa sœur diagnostiquée schizophrène et qui devait prendre quotidiennement cinq médicaments psychiatriques différents), Anniken Hoel mène une enquête pour comprendre ce qui a pu mener à ce que les vies de milliers de personnes soient ainsi couramment mises en danger, sans que personne ne s’en inquiète outre mesure.
Ce documentaire montre comment l’industrie pharmaceutique exerce un contrôle tellement insidieux et puissant que son discours marketing en vient à constituer le fondement même des pratiques et des discours médicaux en psychiatrie. Comme dans n’importe quel autre marché économique, le discours marketing de cette industrie est uniquement motivé par le profit financier ; mais fait pourtant office de discours médical officiel au plus haut niveau, celui des agences de sûreté, des revues scientifiques de renom et des enseignements officiels des académies de médecine.
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