La durée de vie moyenne s'allonge ; mais d'autres statistiques montrent l'accroissement des inégalités entre la mortalité des ouvriers et celle des cadres. Pour que des générations d'ouvriers ne soient plus sacrifiées sur l'autel du profit, il faudra plus que la journée d'action du 27 mai destinée à interpeller le gouvernement sur les retraites.
Lutter a un sens, pour les anarchistes comme pour les sans-papiers, mais en complet décalage avec le sens que lui donnent syndicalistes et politiciens. À l'exemple de Vitry-sur-Seine, avec de tels soutiens, le pire est toujours à venir... Ou quand le soutien devient (ou se révèle) trahison permanente.
Il faut "sauver les banques", "sauver l'État", "sauver la démocratie", et pour cela les Grecs doivent "faire des sacrifices". Contre "l'hyper-austérité" imposée par les institutions financières internationales, la population grecque descend dans la rue et se révolte.
Petite manif du premier mai 2010 : une victoire, selon L'Humanité comme selon Le Figaro, victoire pour le gouvernement ou pour le monde du travail selon la couleur du journal. Premier round, titre l'éditorial communiste ; lutte finale... d'une démobilisation orchestrée par les syndicats.
Construire des alternatives au capitalisme ou le combattre ? Réflexions à partir de l'article de Johann Hénocque, Le cantique de la résignation joyeuse.
Le No Sarkozy Day appelle à se mobiliser contre la politique de Sarkozy ; un appel par lequel ne se sont pas sentis concernés les libertaires : si Pince-mi-UMP et Pince-moi-PS sont dans une élection, ...
Appel à la grève et à manifester pour se faire entendre par le gouvernement : encore une journée d'actionsaute-mouton organisée par les syndicats ; mais que faire d'autre ? se demandent certains ; les anarchistes ont leur idée...
Face aux conséquences de la crise financière et pour sauver l’État de la faillite, le gouvernement grec réduit drastiquement ses dépenses au détriment de la population, tellement en colère que même les retraités se sont affrontés aux policiers. Gestion du capitalisme contre justice sociale : c’est dans la rue que ça se règle, et les anarchistes y sont bien sûr présents.
C’est le titre du dernier livre de Jean-Pierre Levaray : le désir fantasmé qui traverse l’esprit d'ouvriers pressurés et jetés au profit d’actionnaires invisibles. Politiquement, cette colère doit être alliée à la réflexion pour déboucher sur l’action collective, qui seule peut permettre une rupture radicale avec le capitalisme : plus qu’un patron, c’est un système qui est à détruire.