★ Les soirées vidéo de la librairie du Monde libertaire ★
Après la librairie… c'est encore la librairie !
→ Vendredi 2 novembre à partir de 19h30 ←
L'initiation
documentaire de Boris Carré et François-Xavier Drouet
(2008, 63 minutes)
Préparation intensive aux concours d'entrée en école de commerce : apprenez à être naturel
plutôt que spontané
, sachez vous vendre pour mieux vendre, jouez à être un autre, adaptez-vous… Comment mener un plan social
: On prend un fichier Excel. On met des noms. Des gens que vous ne connaissez pas, donc c'est pas très grave. On s'en fout, d'accord ?
La projection sera suivie d'une discussion.
Dimanche, un nouveau squat a été ouvert par des mal-logé-e-s, au 38 rue des Bois, dans le 19e arrondissement. Dans l’après-midi et la soirée, de nombreuses personnes étaient venues faire acte de présence dans la rue, en solidarité avec la vingtaine/trentaine d’habitant-e-s (des mal-logé-e-s de divers horizons).
La préfecture a mis le paquet pour expulser ce nouveau squat dès le lendemain, envoyant sa flicaille, dont de nombreux flics anti-émeute et la très précieuse collaboration des pompiers !
Lire la suite de Expulsion mouvementée du nouveau squat de la rue des Bois
Appel d’habitantEs en vue de chantiers de reconstruction
Depuis le 16 octobre 2012, le groupe d’intérêt d’Etat, Vinci et le Conseil Général de Loire-Atlantique ont procédé à la destruction d’habitats divers et variés sur la ZAD (Vigneux-de-Bretagne, Notre-Dame-des-Landes) juste avant le froid de l’hiver.
Lire la suite de Appel des habitants de la ZAD
Quand le terrain électoral ne suscite plus d'espoir et que les luttes sont dans l'impasse, l'illusion de pouvoir aménager cette société et de maintenir quelques espaces de liberté laisse place au désir d'un changement radical de société.
Lundi matin, 22 octobre 2012, 1h34, 49.6 Mo
C’est la crise, partout on nous le dit et tous les jours on la ressent. Mais pour certains ça fait longtemps que c’est la crise, la crise du quotidien : s’entasser dans un logement trop petit et insalubre, se faire expulser parce qu’on a perdu son taf, prendre un crédit revolving parce qu’on est sans sous dès le début du mois, courir dans les transports en communs pour aller faire 2 heures de boulots par-ci par-là pour un quart de smic, se faire enlever ses enfants parce qu’on a nulle part où habiter, se faire refuser une demande de HLM parce qu’on est sans-papiers, se faire radier du Pôle emploi et perdre ses allocations, se faire contrôler chez soi par un agent de la CAF et devoir se justifier d’arriver à survivre, etc. Et à ça les projets de loi Duflot sur le logement n’y changeront rien.
Face à cela, des collectifs de mal logés, de chômeurs, de précaires, des collectifs contre la restructuration urbaine et contre les expulsions agissent, pour certains depuis plusieurs années, pour arracher des droits, arracher des logements, empêcher des expulsions. Depuis quelques mois, ces collectifs ont décidé de se coordonner au sein d’une assemblée ouverte à toutes et à tous.
L’année dernière, cette assemblée a décidé d’occuper des immeubles vides pour arracher collectivement les moyens de se loger, de s’organiser, de vivre et de lutter. Après plusieurs tentatives nous avons réussi à occuper un ancien centre d’hébergement social, vide depuis mai 2010, situé au 260 rue des Pyrénées dans le 20ème à Paris. Cet immeuble où vivent de nombreuses familles est jugé expulsable depuis quelques jours. Nous avons décidé de ne pas attendre d’être à la rue pour agir ! C’est pourquoi nous avons immédiatement trouvé un autre immeuble, situé au 38 rue des bois, dans le 19ème arrondissement. Cet immeuble, vide depuis 1 an, appartient à la SIEMP. La SIEMP (société d’économie mixte), sous couvert d’éradiquer l’insalubrité dans Paris pour le compte de la mairie, reconstruit des logements dits sociaux et sélectionne ses habitants par les revenus, excluant les plus nécessiteux d’entre nous. La porte était ouverte, nous avons décidé de rentrer et d’y poser nos bagages. Une vingtaine de personnes dont des familles s’y sont installées.
Arrêt des expulsions des habitations, avec ou sans bail, logement inconditionnel pour toutes et tous, avec ou sans papiers, des lieux pour s’organiser.
Nous ne sommes pas seul.e.s, à Toulouse, par exemple, depuis des mois des mal logés, squatteurs et travailleurs sociaux s’organisent pour occuper des bâtiments vides. Les habitants du CREA (collectif pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion), ont occupé une quinzaine d’immeubles.
nous contacter : mallogesacharnes@riseup.net