Chili : luttes sociales et communication audiovisuelle

À la fin du mouvement de mai-juin 68, devant les usines Wonder, une femme pleure et crie qu'elle ne veut plus mettre les pieds dans cette tôle dégueulasse
; des syndicalistes l'incitent au calme et à savoir arrêter une grève
, pendant que le contremaître appelle à reprendre le travail tranquillement…
Lundi matin, 24 septembre 2012, 1h38, 43 Mo
Vendredi 28 septembre à partir de 19h30
Paroles ouvrières, paroles de Wonder
documentaire de Richard Copans (1996)
10 juin 1968 : à Saint-Ouen, aux usines Wonder, après plusieurs semaines d'occupation par les ouvriers, c'est la reprise du travail. Dans un court film tourné à ce moment-là, une jeune femme crie qu'elle n'y retournera pas, dans cette tôle dégueulasse
!
La projection sera suivie d'une discussion : faut-il détruire toutes les usines ? Le travail, c'est l'aliénation, le chômage, c'est la misère… Cette femme qui hurle qu'elle ne rentrera pas à l'usine symbolisait bien l'horreur de la condition ouvrière. Qu'est-ce qui a changé aujourd'hui dans les conditions de travail, la conscience de classe, la lutte syndicale ? Quel mode de production envisageons-nous en société libertaire ? Garderions-nous des usines ? Ou opterions-nous plutôt pour des activités décentralisées au maximum (artisanat, etc.) ?
ENTRÉE LIBRE
Librairie du Monde libertaire (Publico) 145 rue Amelot, 75011 Paris
métro République, Oberkampf, Filles du Calvaire
Faut-il faire des compromis pour qu'une lutte soit victorieuse ?
Lundi matin, 17 septembre 2012, 1h40, 45 Mo
Vendredi 21 septembre à partir de 19h30
FRÈRES DE CLASSE
documentaire de Christophe Cordier (52 mn)
Histoire d'une photo…
Certaines images deviennent des icônes politiques. C’est le cas de cette photo prise pendant la lutte du Joint français à Saint-Brieuc en 1972. Elle nous montre un ouvrier, enragé, en larmes, tenant un CRS par le col. Cette photo a été reprise, utilisée, diffusée comme un symbole de l’oppression policière sur la classe ouvrière.
Mais au-delà du mythe, quelle réalité se cache derrière cette image ? Que s’est-il passé ce jour-là, et même au-delà, entre l’ouvrier et le policier venu briser la grève ? C’est à cette question que Christophe Cordier a voulu répondre. Il est parti à la recherche des acteurs de la photo, trente ans après.
La projection sera suivie d'une discussion.
ENTRÉE LIBRE.
Librairie du Monde libertaire (Publico), 145 rue Amelot, 75011 Paris
métro République, Oberkampf, Filles du Calvaire