L'ai-je bien lu ?
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Après la librairie… c'est encore la librairie !
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La pensée de Malatesta
Textes réunis et présentés par Gaetano
Manfredonia
éditions du groupe Fresne-Antony, Collection anarchiste
Nicolas (simple lecteur
…) viendra nous présenter ce bouquin qu'il a lu et aimé.
Errico Malatesta (1853-1932) fut un propagandiste et un révolutionnaire anarchiste très actif tout au long de sa vie. Il expérimenta divers principes révolutionnaires dont l'insurrectionalisme (dans le Bénévent, mais aussi dans d'autres pays, où il dut s'exiler).
Ce recueil de textes développe des arguments critiques sur des thèmes toujours d'actualité pour les anarchistes, tels que le syndicalisme, le plateformisme, l'organisation, la responsabilité collective…
Quelques émissions de radio récentes réalisées à partir de ce livre :
Makhno, dans son programme de Plateforme
, défend l'idée de responsabilité collective. Comme le montre Malatesta dans sa critique des réalisations des tenants de ce programme, il y a parfois loin des idées à leurs mises en pratique…
Lundi matin, 1er octobre 2012, 1h28, 47 Mo
À la fin du mouvement de mai-juin 68, devant les usines Wonder, une femme pleure et crie qu'elle ne veut plus mettre les pieds dans cette tôle dégueulasse
; des syndicalistes l'incitent au calme et à savoir arrêter une grève
, pendant que le contremaître appelle à reprendre le travail tranquillement…
Lundi matin, 24 septembre 2012, 1h38, 43 Mo
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Après la librairie… c'est encore la librairie !
Vendredi 28 septembre à partir de 19h30
Paroles ouvrières, paroles de Wonder
documentaire de Richard Copans (1996)
10 juin 1968 : à Saint-Ouen, aux usines Wonder, après plusieurs semaines d'occupation par les ouvriers, c'est la reprise du travail. Dans un court film tourné à ce moment-là, une jeune femme crie qu'elle n'y retournera pas, dans cette tôle dégueulasse
!
La projection sera suivie d'une discussion : faut-il détruire toutes les usines ? Le travail, c'est l'aliénation, le chômage, c'est la misère… Cette femme qui hurle qu'elle ne rentrera pas à l'usine symbolisait bien l'horreur de la condition ouvrière. Qu'est-ce qui a changé aujourd'hui dans les conditions de travail, la conscience de classe, la lutte syndicale ? Quel mode de production envisageons-nous en société libertaire ? Garderions-nous des usines ? Ou opterions-nous plutôt pour des activités décentralisées au maximum (artisanat, etc.) ?