Nous voulons la liberté, le bien-être et le maximum de développement possible, matériel, intellectuel et moral, de tous les êtres humains.
Pour cela nous voulons détruire les injustices, les privilèges, les iniquités, les oppressions sous le poids desquelles demeurent les masses déshéritées ; nous voulons détruire l'exploitation capitaliste et la domination étatique ; et arriver à la constitution d'une société qui soit volontaire, cohbitation d'hommes libres, dans laquelle chacun jouisse des meilleures conditions permises par l'état des connaissances humaines et contribue, dans la mesure de ses capacités, à l'effort commun pour assurer à tous ces conditions-là. Et pour arriver à cela, la condition première, nécessaire et indispensable, est, à notre avis, l'expropriation, à l'avantage de tous, des détenteurs du sol et de toutes les richesses existantes, la dissolution des États et la destruction des organismes politiques qui sont à l'origine et les garants de l'oppression capitaliste.
★ Les soirées lecture de la librairie du Monde libertaire ★
Après la librairie… c'est encore la librairie !
→ Vendredi 12 octobre à partir de 19h30 ←
La pensée de Malatesta
Textes réunis et présentés par Gaetano
Manfredonia
éditions du groupe Fresne-Antony, Collection anarchiste
Nicolas (simple lecteur…) viendra nous présenter ce bouquin qu'il a lu et aimé.
Errico Malatesta (1853-1932) fut un propagandiste et un révolutionnaire anarchiste très actif tout au long de sa vie. Il expérimenta divers principes révolutionnaires dont l'insurrectionalisme (dans le Bénévent, mais aussi dans d'autres pays, où il dut s'exiler).
Ce recueil de textes développe des arguments critiques sur des thèmes toujours d'actualité pour les anarchistes, tels que le syndicalisme, le plateformisme, l'organisation, la responsabilité collective…
Quelques émissions de radio récentes réalisées à partir de ce livre :
Makhno, dans son programme de Plateforme, défend l'idée de responsabilité collective. Comme le montre Malatesta dans sa critique des réalisations des tenants de ce programme, il y a parfois loin des idées à leurs mises en pratique…
À la fin du mouvement de mai-juin 68, devant les usines Wonder, une femme pleure et crie qu'elle ne veut plus mettre les pieds dans cette tôle dégueulasse ; des syndicalistes l'incitent au calme et à savoir arrêter une grève, pendant que le contremaître appelle à reprendre le travail tranquillement…