Afin de sensibiliser à la cause des sans-papiers, ou des mal-logés, est-ce un bon calcul de mettre en avant des enfants, ou des gens sympathiques, en essayant de jouer sur la fibre affective plutôt que sur l’idée de justice sociale, qui rencontre moins d’écho ?
Le PCF expulse des mal-logés dans le XIVème à Paris
Nous occupions un immeuble depuis plus d'une semaine au 149 rue du Château. Pour nous, il appartenait à une mystérieuse société anonyme immobilière, domiciliée dans le IXème arrondissement et était vide depuis deux ans. Nous avions d'ailleurs accueilli un technicien EDF le jeudi 13 décembre au matin.
Au printemps 2012, des personnes s'installent sur le terrain vide de la halle Marcel Dufriche, rue de Paris. Elles ne viennent pas d'arriver à Montreuil. Elles vont et viennent, de terrains en terrains, toujours contraintes par les expulsions.
Les pédagogies coopératives donnent la possibilité aux élèves de travailler en comptant sur l'aide de leurs camarades ou en mettant à disposition leurs propres connaissances et compétences. Une conception des rapports humains que l'on retrouve dans le projet anarchiste : une société basée sur le partage et la coopération plutôt que sur la propriété et la compétition.
Il est certain que, dans l'état actuel de la société, où la grande majorité des hommes, écrasée par la misère et abrutie par la superstition, gît dans l'abjection, les destinées humaines dépendent de l'action d'un nombre relativement peu considérable d'individus. Il ne pourra certainement pas se faire que, d'un moment à l'autre, tous les hommes s'élèvent au point de sentir le devoir, et même le plaisir d'accomplir tous leurs actes de manière à ce qu'il n'en résulte, pour autrui, que le plus grand bien possible. Mais si les forces pensantes et dirigeantes de l'humanité sont aujourd'hui peu considérables, ce n'est pas une raison pour en paralyser encore une partie et pour en soumettre beaucoup à quelques-unes d'entre elles ; ce n'est pas une raison pour constituer la société de telle manière que, grâce à l'inertie que produisent les positions assurées, grâce à l'hérédité, aux protections, à l'esprit de corps et à toute la mécanique gouvernementale, les forces les plus vives et les capacités les plus réelles finissent par se trouver hors du gouvernement et presque privées d'influence sur la vie sociale. Et ceux qui parviennent au gouvernement, en se trouvant déplacés de leur milieu et, avant tout, intéressés à rester au pouvoir, perdent toute puissance d'action et servent seulement d'obstacle aux autres.