Internet ayant multiplié les possibilités d’expression publique, le pouvoir multiplie les moyens de contrôle. Ainsi, depuis la mise en application de lois « contre le terrorisme », les flics de l’Internet peuvent menacer un site de blocage si des articles ne sont pas supprimés sous 24 h. C’est ce qui vient d’arriver à Indymedia Nantes et Indymedia Grenoble, entre autres.
Lois, propagande, censure, expulsions, répression… : l’offensive est générale. Mais nous sommes aussi à un moment où s’effondrent les mythes de la gauche de pouvoir et du syndicalisme de cogestion, laissant entrevoir un mouvement à naître. D’où l’importance particulière de soutenir et défendre nos journaux, sites web, squats, librairies…, propageant notre idéal de liberté et de justice, et nourrissant les futurs foyers de résistance…