Seule la solidarité peut payer. Mais, dans le cadre actuel, la solidarité des uns se heurte à la solidarité des autres. Et à vouloir dépasser les corporatismes, on arrive rapidement à la nécessité de foutre en l'air tout le système.
Les prédictions catastrophistes des écologistes ont toujours été sujettes à controverses. Lesquelles se sont déjà réalisées ? Lesquelles risquent réellement de se réaliser ? Comment convaincre d'un danger qui semble uniquement potentiel ?
C'est un fait : le spectacle du candidat de la révolution citoyenne attire plus de monde que n'importe quelle lutte concrète. Alors comment convaincre — en restant sur des bases anarchistes — d'agir au lieu d'élire, pour que, suffisamment nombreux, nos luttes aboutissent ?
Comment peut-il arriver qu’il se rencontre quelque part un bonhomme assez stupide, assez déraisonnable, assez aveugle à ce qui se voit, assez sourd à ce qui se dit, pour voter bleu, blanc ou rouge, sans que rien l’y oblige, sans qu’on le paye ou sans qu’on le soûle ? Qu’est-ce qu’il doit bien se dire, en dedans de soi, qui justifie ou seulement qui explique cet acte extravagant ? s'interrogeait Mirbeau en 1888 en appelant à La grève des électeurs. La question se pose toujours…
À quel point la servitude qui nous touche au quotidien dans nos vies est-elle volontaire ? Quelle est la part d'obéissance dans la soumission à l'autorité et l'absence de révolte ?
On entend parfois dire que la crise est une chance...
Si, par exemple, des gens se retrouvent à squatter faute de logement, est-ce la même démarche que celle de militants et faut-il s'en réjouir ?
La misère et l'oppression mènent-elles forcément à la révolte ?
Existe-t-il une oppression sociale spécifique aux enfants ? Face à cette oppression, comment réagissent-ils ? En opprimant à leur tour, ou par l'entraide ?
Avec Milan (Radio Lap) et Sébastien (collégien), qui viendra discuter du livre Paracuellos lors d'une prochaine soirée lecture de la librairie du Monde libertaire.
Cette BD autobiographique montre le quotidien d'enfants dans un orphelinat dans l'Espagne d'après la guerre civile. L'auteur, qui a passé son enfance dans un centre d'accueil de l'institution phalangiste Auxilio social (Aide sociale), s'est servi de ses souvenirs et de divers témoignages pour raconter les brimades et les sévices que subissaient les enfants.