Dans un article intitulé « Excuses sociologiques » (titre changé par Siné mensuel, qui l'a publié), Pierre Carles avance l'idée que Clément Méric, militant antifasciste, s'est fait tué par un militant fasciste parce qu'il était un « membre de la petite bourgeoisie intellectuelle » qui s'est retrouvé face à un prolo, et qu'il a été « victime d'un certain complexe de supériorité sociale » et de la lutte de classes…
La France est en guerre au Mali. Et c'est presque devenu quelque chose de banal de dire que notre pays est en guerre, qu'il porte sa puissance de frappe en d'autres territoires du monde. Tout cela se fait dans une quasi indifférence : pas grand monde en parle et la presse relaie quelques communiqués repris dans les mêmes termes un peu partout. Essayons d'aller un peu plus loin, puisque l'antimilitarisme est constitutif du mouvement libertaire.
Afin de sensibiliser à la cause des sans-papiers, ou des mal-logés, est-ce un bon calcul de mettre en avant des enfants, ou des gens sympathiques, en essayant de jouer sur la fibre affective plutôt que sur l’idée de justice sociale, qui rencontre moins d’écho ?
Les pédagogies coopératives donnent la possibilité aux élèves de travailler en comptant sur l'aide de leurs camarades ou en mettant à disposition leurs propres connaissances et compétences. Une conception des rapports humains que l'on retrouve dans le projet anarchiste : une société basée sur le partage et la coopération plutôt que sur la propriété et la compétition.