L’une des concrétisations institutionnelles du discours léniniste est l’organisation d’un parti centralisé, qui est toujours supposé éclairer et diriger les masses laborieuses. Les écrits de Lénine et de Trotsky se basent sur une analyse cruciale, selon laquelle les ouvriers ne seraient pas en mesure de s’organiser seuls autour de principes socialistes, mais tout au plus capables d’un vague syndicalisme de base. Pour accéder à une conscience politique globale, ils auraient par conséquent impérativement besoin d’un parti qui les guide et d’une direction communiste éclairée. Ce schéma comporte des aspects autoritaires, élitistes et bureaucratiques qui ont souvent été critiqués et contredits par la réalité de mouvements auto-organisés, mais il a été maintenu jusqu’à maintenant, au sein des organisations trotskistes. Les dirigeants trotskistes, issus de la tradition léniniste, ne veulent pourtant rien entendre qui pourrait mettre en doute l’existence des partis qui déterminent toute leur vie. Ils font donc le choix de contrer les expériences et mouvements de démocratie directe qui échappent à leur contrôle. (Alexander Neumann, Répétition ou dissonance. Comment se débarrasser du trotskisme ?, Réfractions, n° 23, 2009).
La durée de vie moyenne s'allonge ; mais d'autres statistiques montrent l'accroissement des inégalités entre la mortalité des ouvriers et celle des cadres. Pour que des générations d'ouvriers ne soient plus sacrifiées sur l'autel du profit, il faudra plus que la journée d'action du 27 mai destinée à interpeller le gouvernement sur les retraites.
Avec ma pote Nathalie, on faisait une émission pour Radio Libertaire. Le principe : on prend une rue au hasard, on interroge les premiers venus... (BD).
Lutter a un sens, pour les anarchistes comme pour les sans-papiers, mais en complet décalage avec le sens que lui donnent syndicalistes et politiciens. À l'exemple de Vitry-sur-Seine, avec de tels soutiens, le pire est toujours à venir... Ou quand le soutien devient (ou se révèle) trahison permanente.
Il faut "sauver les banques", "sauver l'État", "sauver la démocratie", et pour cela les Grecs doivent "faire des sacrifices". Contre "l'hyper-austérité" imposée par les institutions financières internationales, la population grecque descend dans la rue et se révolte.