Sans discussion
Dans l’Indre, où des identitaires veulent se rassembler, ou à Calais, où les fachos agissent pour « sauver » la ville des migrant.e.s, les antifascistes se mobilisent.
Lundi matin, 25 août 2014, 1 h 59, 46.5 Mo
Communiqué des sans-papiers grévistes de la faim du CRA de Vincennes
Suite à la mort par asphyxie d’Abdelhak Goradia, dans un fourgon de la police aux frontières entre le centre de rétention de Vincennes et l’aéroport de Roissy, des détenus du bâtiment 1 du CRA de Vincennes se sont mis en grève de la faim depuis le vendredi 22 août.
Nous, retenus du bâtiment 1 du CRA de Vincennes, demandons :
- que des journalistes puissent venir voir les conditions de vie dans le centre
- que les acteurs des violences envers M. Goradia soient punis, car ils l’ont tabassé à mort
- que la durée de rétention soit réduite à 20 jours car il y a trop de violences. Ce n'est pas la peine, 45 jours, ça ne sert à rien
- que la nourriture soit améliorée. On mange très mal alors qu’on n’a pas demandé à être ici
- une partie de la police est très agressive verbalement et fait des provocations. Ils vont jusqu'à dire des insultes dans le micro. Ils hurlent et font des gestes obscènes.
On ne négociera pas.
On continuera la grève de la faim tant que nos revendications ne seront pas satisfaites.
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Manifestion contre l’expulsion du 67 rue de Strasbourg à Saint-Denis
Depuis bientôt un an, les habitants du 67 rue de Strasbourg s’organisent contre leur expulsion imminente. Prononcée le 19 décembre par le tribunal d’instance de Saint-Denis en faveur d’une entreprise luxembourgeoise de spéculation immobilière, l’expulsion peut avoir lieu du jour au lendemain. La société Tyrson Invest a laissé ce bâtiment se dégrader pendant près de dix ans pour profiter de la hausse des prix dans le centre-ville de Saint-Denis. Aujourd’hui, ce propriétaire privé, avec le soutien de l’État, veut expulser les personnes qui habitent et font vivre cet immeuble depuis dix ans. Ces personnes vont se retrouver à la rue, sans solution. Le 115 n’est pas une solution.
Il est possible et urgent de résister collectivement à cette expulsion. Un grand mouvement de solidarité contre l’expulsion peut conduire la préfecture à retarder l’opération policière.
Il est possible et urgent d’exiger la réquisition de ce bâtiment de la part de la mairie. Il est urgent de mettre un frein à la spéculation immobilière, qui chasse les classes populaires du centre-ville de Saint-Denis.
Il est possible et urgent de créer un rapport de force large auprès de la préfecture pour obtenir la régularisation massive des habitants sans papiers.
Il est possible et urgent de soutenir les habitants dans toutes leurs revendications et d’exiger le relogement collectif.
Nous sommes solidaires du collectif du 67 rue de Strasbourg en lutte contre son expulsion, pour des relogements collectifs et la régularisation des sans-papiers.
Nous appelons à manifester le samedi 14 juin 2014.
Retrouvons-nous à 13 h 30 devant la gare RER D de Saint-Denis.