Anarchiste et communiste, une conjonction de deux termes impensable en Union soviétique. Pourtant, c’est bien ce que Nestor Makhno revendiqua au début du siècle. Entre 1917 et 1921, la bourgade de Gouliaï Polié, à l’Est
de l’Ukraine, fut le centre d’un mouvement révolutionnaire paysan qui lutta d’abord contre les occupants austro-hongrois (après la signature du Brest-Litovsk), contre les Blancs puis contre l’armée Rouge commandée par Trotsky, avec laquelle il s’était précédemment allié. La figure emblématique de ce mouvement était Nestor Makhno, mort en exil en France.
Sur un rythme haletant, Hélène Chatelain reconstitue sa vie à partir de ses écrits, de films de propagande soviétique, de réactions d’ouvriers aujourd’hui et de la mémoire qu’il a laissée dans le cœur des siens à Gouliaï Polié, à l’Est de l’Ukraine.
ENTRÉE LIBRE. La projection sera suivie d'une discussion.
Librairie du Monde libertaire (Publico) 145 rue Amelot, 75011 Paris
métro République, Oberkampf, Filles du Calvaire
Si la théorie est importante, il est tout aussi important de la confronter à la réalité des luttes ; de même que la participation aux luttes nourrit les réflexions qui seront à leur tour mises en application autant que possible.
Vendredi 3 août à 8 heures, des CRS et autres flics sont entrés au 260 rue des Pyrénées en forçant la porte. Ils ont ensuite défoncé l’intégralité des portes des chambres et ont insulté et brutalisé les habitants, les menaçant avec diverses armes (tasers, flash balls, etc.). Ils sont restés une heure dans le bâtiment, accompagnés d’un architecte venu vérifier s’il n’y avait pas de péril (c’est-à-dire si le bâtiment ne risque pas de s’effondrer ou de brûler) et s’il n’y avait pas de branchements sauvages, ainsi que d’un huissier venu recenser le nombre d’habitants.
Levent, un camarade turc que beaucoup ont vu dans le mouvement à Paris, notamment au collectif des mal logés du 18ème sans frontières, dans les assemblées contre les expulsions, et au bâtiment occupé du 260 rue des Pyrénées, a été arrêté en Suisse le dimanche 23 juillet et placé en centre de rétention, puis expulsé vers la Turquie le 27 juillet, alors même que des avocats essayaient d’accéder à son dossier.
Interpellé à l’aéroport d’Istambul, il passera en procès dans 3 mois, où il risque de 10 à 20 ans de prison pour ses activités en tant qu’opposant politique au régime turque.
Pour tout contact avec le Comité de solidarité avec Levent Capa à Paris : libertepourlevent@gmail.com