145 rue Amelot, 75011 Paris, métro République, Oberkampf, Filles du Calvaire.
Ouverte du lundi au vendredi de 14 h à 19 h 30 et le samedi de 10 h à 19 h 30.
Après la librairie... c'est encore la librairie !
Vendredi 2 décembre, à partir de 19 heures 30
Thème du jour: LA CRITIQUE DE LA VALEUR
Francis, (simple lecteur) et quelques autres viendront discuter avec
vous de ce bouquin qu'ils ont lu et aimé :Temps, travail et domination sociale de Moishe Postone
Aujourd'hui, c'est le mouvement ouvrier (mouvement syndical) qui est la plus grande force de transformation sociale, et de son orientation dépendent en grande partie le cours que prendront les événements et le but auquel arrivera la prochaine révolution. Par le biais de leurs organisations fondées pour défendre leurs intérêts, les travailleurs acquièrent la conscience de l'oppression qui est la leur et de l'antagonisme qui les oppose à leurs patrons ; ils en viennent à aspirer à une vie supérieure, ils s'habituent à la lutte collective et à la solidarité, et ils peuvent arriver à conquérir les améliorations qui sont compatibles avec la persistance du régime capitaliste et étatique. Puis, quand le conflit devient irrémédiable, c'est la révolution ou la réaction.
Les 29 et 30 octobre de 13 heures à 22 heures
salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin, 75011 Paris
métro Père Lachaise ou Voltaire
débats, concerts, restauration
89.4 MHz FM en région parisienne et par Internet :
Des sans-papiers dans un squat : deux raisons d'expulser
Depuis quatre ans, au 94 rue des Sorins à Montreuil, une ancienne usine abandonnée était devenue la maison de 300 personnes, africaines, avec ou sans papiers. Elles y avaient construit des chambres, des enfants y ont grandi. Ni douche ni toilettes, des cafards et parfois des rats, mais au moins pas dehors. Jusqu'à ce que les autorités décident qu'ils doivent quitter leur habitation. Puisqu'on leur dit que c'est à cause de l'état du bâtiment qu'ils doivent partir, ils se cotisent et installent à leurs frais des sanitaires, du carrelage, des sorties de secours, ils signent une convention avec la mairie et le fournisseur d'eau et entament des démarches pour mettre l'électricité aux normes, et sont même prêts à payer un loyer au propriétaire ; mais ils ne profiteront jamais de leurs travaux : la Préfecture envoie des centaines de CRS les déloger au petit matin du 31 juillet. Ils ne pourront pas récupérer leurs affaires, ceux sans papiers sont arrêtés, les autres dispersés, dans la violence (voir la vidéo En bas de chez moi).
La Mairie les autorise alors à s'installer dans un square. Après les premières nuits pour certains sans même une couverture, ils installent des tentes et des bâches, qui les protègent plus ou moins bien du vent et de la pluie, mais qu'ils devront transporter puis réinstaller sur un terrain de foot. L'autorisation de la Mairie ne valait que jusqu'au 31 août. Alors que le square était fréquenté et situé dans un quartier passant, le terrain de foot est à l'écart et invisible depuis la rue...