Luttes de logement
Autour de la lutte de mal-logés acharnés
et du film Cathy Come Home, questions et réponses apportées par les luttes.
Lundi matin, 18 juin 2012, 1h34, 49 Mo
Autour de la lutte de mal-logés acharnés
et du film Cathy Come Home, questions et réponses apportées par les luttes.
Lundi matin, 18 juin 2012, 1h34, 49 Mo
Vendredi 22 juin à partir de 19h30
Cathy et Reg vivent dans un bel appartement avec leur enfant, jusqu'à ce que Reg se retrouve sans travail et sans indemnités. C’est le début d’une spirale infernale, d’occupations en expulsions, de taudis insalubres en foyers d’urgence.
La projection sera suivie d'une discussion : la précarité, les problèmes de logement, sont-ils plus graves aujourd'hui ? Sont-ils inhérents au système capitaliste ?
Entrée libre
Librairie du Monde libertaire (Publico) 145 rue Amelot, Paris 11
métro République, Oberkampf, Filles du Calvaire
En langage administratif, la chasse aux pauvres s'appelle PNRQAD, avec N pour national : le Programme est appliqué par les organes
de l'État (préfectures, régions, départements, municipalités), coordonné par ses services (agences d'urbanisme, services sociaux, etc.), en association avec le Capital (promoteurs, sociétés immobilières, groupes financiers, investisseurs) et ses sous-traitants (architectes, proprios, agences de communication, etc.) Le but : requalifier le PPPI (Parc privé potentiellement indigne)
, déterminé à partir de données croisées extraites de quatre fichiers (taxe d'habitation, impôt sur le revenu, propriétaires et propriétés). La méthode est appuyée sur l'idée qu'un logement vétuste dont l'occupant dispose de ressources modestes a une probabilité plus grande d'être indigne.
1
C’est la crise, partout on nous le dit et tous les jours on la ressent. Mais pour certains ça fait longtemps que c’est la crise, la crise du quotidien : s’entasser dans un logement trop petit et insalubre, se faire expulser parce qu’on a perdu son taf, prendre un crédit revolving parce qu’on est sans sous dès le début du mois, courir dans les transports en communs pour aller faire 2 heures de boulots par-ci par-là pour un quart de smic, se faire enlever ses enfants parce qu’on a nulle part où habiter, se faire refuser une demande de HLM parce qu’on est sans-papiers, se faire radier du Pôle emploi et perdre ses allocations, ne plus pouvoir faire les courses dans son quartier parce que les commerces deviennent toujours plus chers et plus chics, se faire contrôler chez soi par un agent de la CAF et devoir se justifier d’arriver à survivre.
Dimanche 17 juin à partir de midi et tout l'après-midi sur la place de la Fraternité à Bagnolet (métro Robespierre), repas, discussions, musique, infokiosque, jeux pour les enfants, surprises…