Appel à la grève et à manifester pour se faire entendre par le gouvernement : encore une journée d'actionsaute-mouton organisée par les syndicats ; mais que faire d'autre ? se demandent certains ; les anarchistes ont leur idée...
Face aux conséquences de la crise financière et pour sauver l’État de la faillite, le gouvernement grec réduit drastiquement ses dépenses au détriment de la population, tellement en colère que même les retraités se sont affrontés aux policiers. Gestion du capitalisme contre justice sociale : c’est dans la rue que ça se règle, et les anarchistes y sont bien sûr présents.
C’est le titre du dernier livre de Jean-Pierre Levaray : le désir fantasmé qui traverse l’esprit d'ouvriers pressurés et jetés au profit d’actionnaires invisibles. Politiquement, cette colère doit être alliée à la réflexion pour déboucher sur l’action collective, qui seule peut permettre une rupture radicale avec le capitalisme : plus qu’un patron, c’est un système qui est à détruire.
Abou et Jef font partie du collectif des expulsés de Bagnolet, que la mairie a fait expulser de leur squat avant de le faire détruire au bulldozer, jetant des dizaines de personnes à la rue en plein hiver, et mettant fin à un squat ouvert il y a onze ans. Avec Tidiane, sans-papiers du collectif de Vitry, ils nous parlent de leurs luttes.